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Patrick BOUILLON
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www.lugny-les-charolles.net

 

en tant que Nouveau Maire de La Commune

Attaque Train Blindé à Paray 22 Août 1944

Une terrible journée

 

Il faisait beau et chaud en ce 23 Août 1944.

Les membres du Maquis du Charolais, issus des groupes de "Sylla" à Martigny-le-Comte et de "Gros-Bois" à Saint-Julien-de-Civry, reçoivent l'ordre d’intercepter un train de déportés transportant des personnes importantes comme Mgr Piguet, évêque de Clermont, le Comte de Bourbon Parme, une femme Michelin.

L'interception a lieu en gare de Paray-le-Monial.

 

Très tôt le matin, confiants, les maquisards du 1er bataillon du Charolais composé de dix douzaines d'hommes, sous le commandement de Guy d’Artois investissent les abords de la gare et ouvrent le feu sur les soldats allemands.

Mais probablement mal renseignés, ils se heurtent à un autre train,  blindé et fortement armé. La présence inattendue d'un train rempli de SS met le maquis dans une situation délicate. Le train blindé allemand est doté d'une puissance de feu disproportionnée en comparaison avec l'équipement sommaire du commando du maquis

Un combat inégal et sans merci s'est engagé durant toute la matinée.

 

Il est lourd de conséquences pour les maquis de St-Julien et de Martigny.

Les premiers à intervenir, l’après-midi après le terrible affrontement, furent les secouristes de Paray-le-Monial, sous les directives du Docteur A. Nesme, leur responsable, après une autorisation allemande : le spectacle est terrible. Arrivés à la Gare par la cour des marchandises, laquelle est envahie par des soldats allemands, ils découvrent près du bassin d’alimentation des grues hydrauliques, sept victimes parmi les FFI des maquis, avec des visages très abimés. Ce groupe devait ouvrir les wagons de prisonniers. Les secouristes les ont relevés et déposés sur le plateau d’une camionnette.

 

Et puis sur la Route de Poisson et dans les prés environnants le ballast des voies ferrées, les secouristes rencontrent le  même spectacle de désolation et de mort : 11 maquisards FFI sont relevés...la plupart ont été achevés par les soldats allemands affectés au train blindé, car ils ont tous des blessures mortelles à la tête.

En bordure du canal, on relève 10 autres nouveaux cadavres dont cinq probablement achevés aussi, puis un dernier corps est retrouvé au pont du canal.

Par la même occasion, les S. S. s'en prirent aux civils. Tirant dans les fenêtres des immeubles, ils tuèrent un habitant, M. LEMOINE, qui était en train de se raser, puis ils mirent le feu à trois maisons.

 

Ce jour-là, 28 jeunes résistants âgés de 18 à 32 ans seront massacrés et 2 autres déportés (les plus jeunes). Les corps des victimes sont emmenés au cimetière et déposés dans la chapelle en présence du curé Combier.

 

Parti de Moulins, le train de prisonniers/déportés que voulait intercepter les hommes du Maquis, reste bloqué à Paray-le-Monial pendant trois jours, suite à l'attaque des Maquis. Il repart, accompagné de son escorte blindé en direction de Belfort (90) où les prisonniers sont internés un temps au fort de Hatry. Ils repartent de Belfort le 5 Septembre 1944 en train, à destination de Buchenwald...où ils arrivent le 10 Septembre 1944...

 

Le sacrifice des 29 FFI de Paray n'aura pas empêché le train de prisonniers d'arriver à sa funeste destination.

Cette cruelle et douloureuse journée doit rester dans la mémoire et conserver le souvenir de ces combattants morts pour que vive la France.

 

La stèle place Alsace-Lorraine rend hommage aux combattants FFI de Paray tombés lors de l’attaque d’un train blindé allemand

Plusieurs stèles commémoratives existent à Paray-le-Monial : à la gare de Paray, Rue du Colombier, Rue de la Résistance, au pont-canal,  et au monument des déportés (photo ci-dessus)

Stèle de Saint-Julien-de-Civry

 

Liste des 34 Victimes FFI honorés à Saint-JULIEN-de-CIVRY

Combats de PARAY-LE-MONIAL du 22 AOUT 1944

 

Maquis de "Gros-Bois" à Saint-Julien-de-Civry

Maquis de "Sylla" à Martigny-le-Comte

 

Auguste BAUDIN, 17 ans, né le 08-04-1927 à Coulanges (03)

René BOUCHER, 19 ans, né le 17-03-1925 à Digoin (71)

Emilien BOUIT, 20 ans, né le 02-06-1924 à St Didier en Brionnais (71)

Jean-Marius BOURSOT, 18 ans, né le 09-04-1926 à Lyon 1er (71)

Claudius BRANSIER, 22 ans, né le 05-05-1922 à Tiranges (43)

Robert BRERAT, 25 ans, né le 20-08-1919 à Vitry en Charollais (71)

Fernand COGNARD, 24 ans, né le 27-08-1920 à St Vincent-Bragny (71)

Pierre FAILLARD, 21 ans, né le 10-03-1925 à La Motte-St-Jean (71)

Roland DAGOIS, 33 ans, né le 11-07-1911 à Sancoins (18)

Lucien DEMURGER, 22 ans, né le 22-09-1922 à Chassigny-ss Dun (71)

Claude DESCHAMPS, 21 ans, né le 17-05-1923 à Dyo (71)

Jean-Baptiste GALLAND, 18 ans, né le 15-05-1926 à Melay (71)

Pierre GARMIER, 21 ans, né le 06-08-1923 à Semur en Brionnais (71)

Marcel GAUTHERON, 22 ans, né le 23-01-1922 à St DidierenBrionnais

Jean-Claude GAUTHIER, 30 ans, né le 06-06-1914 à Digoin (71)

Jacques GIRARDON, 19 ans, né le 16-07-1925 à Sarry (71)

Maurice LANCON, 19 ans, né le 05-03-1925 à Paris 18ième (75) 

Paul LANGLOIS, 21 ans, né le 17-08-1923 à Poisson (71)

Jean-Marie LEMOINE, 21 ans, né le 15-06-1920 à Cheylard (07)

Kléber LETELLIER, 18 ans, né le 14-09-1926 à Epinay (27)

René MARMORAT, 24 ans, né le 05-05-1920 à Marcigny (71)

Marcel MARTIN, 19 ans, né le 13-01-1925 à Calais (62)

René MOUGENEL, 24 ans, né le 05-02-1920 à Paris 15e (75)

Louis PETIT, 20 ans, né le 21-04-1924 à Montchanin (71)

Albert PITAUD, 37 ans, né le 16-09-1923 à Mâcon (71)

Georges ROUGEMONT, 19 ans, né le 13-05-1925 à Digoin (71)

Roger ROUILLER, 20 ans, né le 05-05-1924 à Paray le Monial (71)

Claude SAIGNE, 22 ans, né le 18-06-1922 à Lyon 4ième (69)

Léopold SCHULTZ, 32 ans, né le 12-05-1912 à Strasbourg (67)

Roger THOMAS, 24 ans, né le 02-06-1920 à Marcigny (71)

Claudius VALETTE, né le 09-12-1913 à Lyon 2ième (69)

 

Lazare DUPERRET, né le 18-06-1922 à Colombier en Brionnais (71)

François GAUTHIER, 22 ans, né le 01-09-1922 à La Motte st Jean (71)

LABROSSE

RENAUD

R.ROSE