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Lion d'Azur Généalogie

Patrick BOUILLON
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NOUVEAUTE Avril 2014 !

 

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en tant que Nouveau Maire de La Commune

Les Diverses Classes de la Vie Sociale

Sans être un grand historien, il est néanmoins possible de diviser la société en 12 grandes classes sociales.

Ce classement n'a aucune valeur dans l'absolu, il s'agit simplement d'un support à la compréhension...

L'apprentissage de l'histoire à l'ecole dans nos sociétés modernes est tel, qu'en général, on débute souvent sa recherche généalogique personnelle avec un gros sentiment de supériorité...

 

En effet les synthèses des méthodes d'apprentissage autour de thématiques dessinent dans nos esprits des schémas forts de pensée commune qui gomment souvent toutes les nuances nécéssaires à la coloration de la compréhension totale.

 

Ainsi il est courant de réaliser qu'après 15 années passées sur les banc de l'ecole primaire et secondaire, nos cours d'histoires se résument à une vision de nos ancêtres en tant qu'esclaves, de "serfs" incultes, de pauvres gens exploités par une classe dirigeante et au service d'une noblesse sans foi ni loi.

Mais près de 15 années passées à dépouiller patiement plus de 100 000 actes BMS,finissent par vous immerger totalement dans la vie de vos ancêtres à un point tel, que vous comprennez peu à peu comment s'organisait la vie sociale au temps jadis. Et la vie de nos ancêtres n'était pas si décousue qu'on aurait pû le penser...

 

C'est pourquoi souvent, après quelques années passées à s'immerger de nombreuses heures dans le quotidien de nos ancêtres, on réalise que ces personnages vivaient avec moins de revenus, subissaient beaucoup plus les aléas sanitaires, climatiques et économiques, rencontraient régulièrement des périodes de guerres déstabilisatrices voire destructrices...etc.

Cependant ils avaient entre 10 et 15 naissances par foyer, arrivaient à elever la plupart de leur progéniture, se relevaient de n'importe quelle calamité, transmettaient souvent un pécule à -chacun- de leur descendance, et tout cela en vivant près de 30 à 50 ans de moins, et sans maîtriser ni la lecture ni l'écriture...

 

Cette vision, certes quelque peu romantique du passé, fait que bien souvent on resssort de toutes ces années passées en recherche génalogique, avec un fort sentiment de respect et de fierté vis à vis de nos ascendants qui sont, par définition, des survivants, une sélection génétique d'individus les plus résistant à tout ! 

Structures de la Vie Sociale

La vie sociale était très établie et les divers niveaux sociaux avaient chacun un rôle et une place qui leur laissaient un cadre de vie relativement structuré, lorsque par ailleurs les grandes calamités de la vie ne surgissaient pas trop fréquement ou rapidement...

 

La plupart de ces strates sociales tiraient l'essentiel de leur subsistance et leur revenus du travail de la terre, à un niveau propre à chacun.

 

Les personnages des classes inférieures étaient certes, souvent illétrés, mais ce qui ne les empechaient pas pour autant ni d'être bons marchands, ni de ne pas ponctuer toute transaction commerciale (Créance, Inventaires...) ou personnelle (Contrat de Mariage, Testament...), par la rédaction d'un acte notarié.

 

Il faut aller sans doute aussi au delà de l'image du Seigneur qui exploite ces sujets sans vergogne...Bien sûr certains abus étaient souvent constatés et il était sans doute plus facile de naître Noble, que Roturier...

Mais il faut imaginer le monde du moyen-âge entre 1200 et 1500 et celui post-Renaissance entre 1500 et 1789, comme un assemblage de micro-états ou chaque sujet avaient un rôle bien déterminé, quelque soit sa classe sociale.

 

Si on compare à notre monde contemporain : nous naissons libres et égaux dans une société où notre propre liberté s'arrête au respect de celle de nos voisins, et où nous échangeont les diverses impositions réalisées par l'Etat, avec une garantie d'Education, de Protection, de Sécurité et de Justice que ce dernier assume.

 

Le monde pre-révolution de 1789 était peu ou prou basé sur le même mode, sauf que les sujets étaient répartis dans des dizaines de milliers de Seigneuries transmises de père en fils, (mais aussi souvent (beau)-père à gendre ou d'Epouse à Epoux, lorsque qu'il n'y a plus d'héritiers mâle).

La plupart des habitants du Pays étaient sujets d'une Seigneurie, donc habitants d'un micro-état et de ce fait, "assujettis" au paiement d'un certain -grand-nombre de droits, d'impôts, en argent ou en nature.

En échange de quoi, les Seigneurs assurait la sécurité et la justice.

Et la très grande majorité des Seigeurs assumait ce role.

 

La cellule de base de cette société était la famille. Les mariages étaient certes planifiés par les parents, mais cette "planification" visait souvent à concentrer les biens et à tenter de garantir la survie de la descendance, offerte aux aléas de nombreuses calamités naturelles ou provoquées.

Les unions allaient jusqu'à leur terme ("...jusqu'à ce que la mort ne vous sépare...")et les chefs de feux ou de famille assumaient leur responsabilité,...même si les tromperies conjugales -et masculines- intervenaient souvent...

 

On se remariait souvent - et bien plus encore que de nos jours, même avec la facilité offerte par le divorce -, mais seulement en cas -fréquent- de veuvage.

Car il était vital pour le veuf avec des enfants en bas-âge de retrouver rapidement une personne complémentaire au foyer pour assumer les enfants à charge. De même était-il vital pour la veuve avec des enfants de retrouver rapidement une personne complémentaire pour apporter le revenu nécéssaire au foyer.

 

On se remariait aussi agés, car même sans plus aucun enfant à élever, la survie passait souvent par l'entraide au sein d'un foyer, où chacun assumait sa part de la responsabilité attribuée. Les enfants devenus adultes, ayant eux-même à assumer leur part de responsabilité dans leur nouveau foyer constitué

La solidarité entre générations jouait néanmoins un grand rôle, car les chances de survie, voire de bien-être augmentaient considérablement par une vie en communauté, en pleine symbiose entre générations, où les plus forts pouvaient protéger les plus faibles.

 

Ce principe de communauté de vie s'étendait même entre foyers ou feux , cousins de la même branche généalogique ou familiale, et même entre voisins au sein d'un même hameau : la propriété d'un bien pouvait alors être partégé entre plusieurs chef de foyers qui mettaient en commun leur travail et leur revenu pour permettre la subsistance de toute la communauté dans son ensemble.